Mes traductions d'août et septembre...

Eh oui, l'album DC Heroes Flash 1 est ma seule contribution pour le mois d'août... mais à vrai dire, il y a peu de sorties, ce que je peux comprendre. J'aurais trouvé ça étonnant qu'août soit le meilleur mois pour sortir des albums. Enfin, bref, voici donc un premier album type 100% consacré à Flash, avec le retour de Wally West sous la plume de Mark Waid. West est revenu dans l'univers DC dans le DC Universe de ce mois, mais l'album prend plutôt la suite directe des DC Universe Hors Série parus il y a quelques mois et contant la mort de Bart Allen. Oui, je sais : Flash est un peu en train de devenir le Hulk de l'univers DC en ça qu'il aura bientôt visité toutes nos collections. Mais cet album vaut le coup d'oeil, parce que malgré le premier épisode qui clôture la saga précédente, il est très accessible, qualité bien trop rare dans l'univers DC ces temps-ci.
En septembre, réédition des premiers épisodes de la JLA par Grant Morrison et Howard Porter dans un album DC Anthologie. C'était avant la mode du style décompressé, ça foisonne, il y en a plein les pages et c'est assez marrant. Bon, après il faut accrocher au style de Porter, mais c'est quand même un truc à découvrir si on ne l'a jamais lu. Du point de vue rythme, si la JLA actuelle de Meltzer est du Sofia Coppola, celle de Morrison est du Michael Bay (je ne parle que du rythme, hein). Et puis là encore, pas besoin d'infos supplémentaires pour déguster les épisodes, sinon qu'on se demandera pourquoi Superman change d'apparence après le premier arc, mais ça n'est pas important pour la compréhension de l'histoire.

Deuxième volume de l'Authority vue par Brubaker. L'équipe est dissoute, le Docteur est mort et Bendix a pris le pouvoir... et on n'est qu'à la moitié de la saga. Cette deuxième et dernière partie met la petite Jenny Quantum sur le devant de la scène, et de belle façon : très attachante, elle va vite devenir l'âme de l'équipe, comme l'a été Jenny Sparks avant elle. Après Ellis et Millar, le graphic novel de John Ridley et cette saga de Brubaker tente de donner un peu de coeur à une équipe plutôt fascisante (ce qui a toujours été voulu, hein). Certains penseront peut-être que c'est une trahison du concept, moi je suis plutôt du genre à penser que c'est une évolution bienvenue, car il était difficile d'aller plus loin et plus fort dans la direction précédente. Tiens, en passant, une de mes interrogations sur le planning 2009 est de savoir si la ligne Absolute va faire son apparition du côté de l'univers WildStorm, parce que je pense qu'un Absolute des douze premiers numéros d'Ellis & Hitch pourrait intéresser du monde.

(Images copyright Panini / DC Comics / Vertigo)